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novembre, 2012:

1 an après

J’arrivais à un stade ou je me demandais si je serais maman un jour, est ce que j’ai attendu trop longtemps (la trentaine passée) et toutes ces jeunes femmes qui sont devenues mamans 2 fois en un rien de temps. Celles qui choisissent quel mois serait idéal pour accoucher, celles qui ne voulaient ni de garçon, ni de fille, etc… etc… alors que toi, tout ce dont tu as envie, c’est tout simplement une grossesse évolutive. Même pas un 2ème, un 3ème, juste un 1er bébé… J’étais à une période ou le désespoir prenait place, je commençais à m’éloigner de ce projet : la préparation des fêtes de fin d’année, enfin, je parle de boulot puisque c’est la période la plus stressante. J’avais quelques jours de retard de règles, j’avais un pressentiment, pas de symptôme, juste un doute, j’ai filé directe chez mon médecin généraliste afin d’avoir l’ordonnance pour la prise de sang. Après 2 ans, j’en avais marre des tests de grossesse, à tel point que j’en étais dégoutée. Ca va un moment, mais quand on a l’habitude du « pas enceinte » qui s’affiche sur le truc digital qui coûte la peau des fesses (digital, pour être sur de la fiabilité du test), il y a de quoi être écoeurée … Elle me demandait combien de jours j’avais de retard : j’en avais presqu’une semaine. Elle me disait que c’était peut être pas encore assez, en fait, je pense qu’elle n’avait pas voulu me donner de l’espoir, surtout après des fausses couches. Ordonnance obtenue, je me rend chez mon cabinet d’analyse médicale, prise de sang faite : vous aurez les résultat demain après 16h. C’est la 3ème fois que je fais une prise de sang pour savoir si je suis enceinte ou pas. L’analyste qui m’a fait la piqure m’a demandé si j’avais fait un test de grossesse, je lui ai expliqué que je crois au test de grossesse comme je crois au père noel.

Le lendemain, je vais chercher les résultats : un taux HCG qui m’annonce un début de grossesse. Je souhaite rencontrer l’analyste pour être sur, pour savoir si c’est un bon taux, tellement dans le stress, il me dit que c’est encore trop tôt mais cela annonçait une grossesse d’au moins deux semaines.

J’appelle le futur papa, nous sommes tous les deux heureux mais on reste sur nos gardes. La 3ème fois, on est vacciné, on ne saute pas de joie, on ne fait qu’accomplir la procédure habituelle : appeler la gyneco pour prendre le rdv du 1er trimestre. Sauf que j’avais RDV cet après midi là pour une visite de contrôle.

Je me rend à son cabinet, je lui expose les faits. Même réaction que tout le monde, c’est encore trop jeune pour en tirer des conclusions. Elle me passe quand même au scanner, on y voit une bulle, comme une bulle de savon, un début de quelque chose. Elle tire une tronche, moi pareil.

C’est fou comme on s’imagine des choses dans la vie comme être enceinte rapidement, l’annoncer à son homme autour d’un dîner aux chandelles, l’annoncer tout de suite aux proches, les parents qui disent déjà « Oh je vais être grand mère, oh je vais être grand père! »…. même pas en rêve! ;)

Les jours suivants, je me rappelle comme si c’était la veille : des goutes de sang. Je me suis dit : ok, c’est reparti. Je l’annonce au papa (qui ne sera peut être plus papa finalement) qui fait tout pour me réconforter. J’avais décidé de ne pas me rendre aux urgences, à mes risques et périls, je n’avais pas envie qu’on me torture avec les échos et les prises de sang toutes les 48h, j’ai décidé de faire confiance à cette petite bulle et de laisser travailler la nature. Nous sommes à plus de 15 jours des fêtes, les gens ne parlent que de ça, sauf que moi, j’ai décidé d’hiberner cette année, car les proches étant très portées sur l’alcool, il m’était impossible de cacher proprement ma « soit disante » grossesse. Et de toute façon, vu que je saignais, je m’attendais à un début de fausse couche, 1, 2 fois, on commence à s’y habituer.

Les parents étaient en pleine préparation bouffe, je leur ai annoncé la « petite » nouvelle. Ce qu’il y a, c’est qu’après une série de mauvaise expérience, il n’y a plus cette magie, il y a plutôt des « encore? », « ah! », « Ok! », « quand seras tu sûre de ton coup? ». Donc, pas de foie gras, pas de poisson cru (mon alimentation générale), pas d’alcool.

J’avais aussi des prises de sang à faire pour contrôler l’évolution du taux HCG, qui ne doublait pas, à mon grand désarroi, coup de stress en plus. Encore une fois, je n’ai pas voulu me rendre aux urgences, je n’ai pas obéi au recommandation de la gyneco. S’il y a fausse couche, il y aura et naturellement, comme les autres fois.

Nous voilà à la mi-janvier 2012, qu’est ce que c’était long ces dernières semaines! Je me rend chez ma gyneco, et là : j’étais en extase devant l’écho, cette bulle de savon qui est devenu un gros oeuf avec une vie à l’intérieur. C’était super, c’est le plus âgés des oeufs que j’ai connu jusqu’à présent, est ce qu’il va survivre jusqu’à la fin celui là ?

Je pars sur un premier trimestre stressant, sans nausée, mais stressant. Et finalement, je suis arrivée jusqu’au bout, enfin, à mon grand bonheur!

Maintenant, j’espère une chose, c’est que celles qui sont toujours en essai, arrivent à avoir enfin une grossesse évolutive ;))). Car je n’oublie pas d’ou je viens ;))

Deuxième mois

- Je buvais des biberons de 120/150 ml, environ 6 à 7 fois par jour, toutes les 2h, 2h30 en journée.

- Etant donné que je dormais toujours du même côté, pour remédier à cela et sous conseil de l’ostéopathe, maman m’a mis très tôt sur le ventre sur le tapis d’éveil, ainsi je faisais travailler mes muscles et commençais aussi à faire des mouvements avec ma tête. Mais ça ne durait pas longtemps, je râlais très vite.

- J’adore prendre mon bain, je ne pleure plus, je regarde droit dans les yeux mon papa qui me lave.

- J’adore me promener, chaque fois que maman me met dans la poussette, je suis tout excité, elle a bien profité des beaux jours depuis ma naissance pour me sortir.

- Je commence à chercher mon pouce car j’en ai marre de la tétine, chaque fois que maman me la donne, ça ne dure pas longtemps, je la rejette.

- J’ai eu mon premier rhume que maman m’a filé. Elle a été voir l’une de ses amies en me laissant pour la première fois seul avec papa toute la journée et elle est revenue avec un petit rhume. J’étais donc enrhumé pendant 1 mois, maman avait beaucoup de peine pour moi. Mais cela ne m’a pas empêché d’être en forme, de beaucoup manger et en plus je n’avais pas du tout de fièvre. Maman passait son temps à appeler la pédiatre qui rassurait maman en disant qu’il faut continuer à mettre du sérum, à me moucher le nez. Au bout d’un moment, lassée d’entendre toujours la même chose et vu que la situation ne s’améliorait pas, elle m’a emmené chez son médecin qui est aussi spécialisé en homéopathie. Miracle, après un traitement et quelques séances d’ostéopathie, mon rhume est parti au bout d’1 semaine. Tout le monde revit!

- Mes parents m’ont acheté un parc et m’ont sorti ma balancelle. Qu’est ce que je m’amuse avec tout ça!!

- Maman commence à réaliser que je grandis très vite, que le temps défilait à toute vitesse, parfois elle me regarde avec beaucoup de tristesse car elle se dit qu’elle aurait dû reprendre le boulot, et qu’heureusement qu’elle ne l’a pas fait. Maman a beaucoup travaillé ces dernières années, son métier demande beaucoup de disponibilité (Gestion) donc elle a de la chance d’avoir des supérieurs compréhensifs qui lui permettent de gérer sa nouvelle vie avec moi comme elle veut ;)

- J’ai commencé à faire mes nuits, mes parents m’ont beaucoup aidé et j’ai compris qu’il existait la nuit et le jour. Maman n’a fait ses nuits qu’à 6 ans, elle s’en souvient très bien car elle a beaucoup culpabilisé par la suite : elle réveillait ma grand mère toutes les nuits pour boire un petit verre d’eau, ma grand mère ne lui a jamais rien expliqué et lui donnait de l’eau sans problème, jusqu’à la nuit ou mamie n’était pas là car tonton est né. Maman avait comprit et c’est comme ça qu’elle ne l’a plus réveillé. Mais quelques années plus tard, elle a culpabilisé car elle se souvient que mamie était très fatiguée à chaque fois, et n’était pas tout le temps de bonne humeur pour s’amuser avec maman. Maman a comprit que c’était important pour notre équilibre.

- Je fais beaucoup de areuh areuh, avant de dormir, je m’amuse avec ma voix, je découvre que je peux faire plusieurs intonations.

- J’adore les bisous, dès qu’on m’en fait, je souris et je fais areuh pour dire que j’aime beaucoup les bisous ;)

- J’ai eu mes deux premiers vaccins, maman a beaucoup stressé avant, elle a évité de me donner du doliprane avant les piqures car ma pédiatre disait que des études ont été mené et qu’ils ont constaté que le vaccin était moins efficace avec le doliprane avant. De toute façon, maman n’aime pas les médicaments. J’ai beaucoup pleuré lors des piqures mais ensuite ça allait beaucoup mieux. Je menais ma vie normalement, je ne dormais pas plus, ni moins. J’étais toujours en forme et le mieux dans tout ça : je n’ai pas fait de fièvre donc je n’ai pas eu besoin de médicaments.

- Je suis restée chez mes grands parents toute la journée pour la première fois. C’était super, maman et papa en ont profité pour sortir. Maman n’était pas tranquille mais elle était contente que cela se soit bien passé avec papy et mamie.

Ostéopathie

Avant :

- Je faisais quelques regurgitations

- Je dormais toujours du même côté

- J’avais mes petits moments de déprimes

- J’ai attrapé le rhume de maman et cela a duré plusieurs semaines

Alors maman m’a emmené chez l’ostéopathe qui a l’habitude de voir des bébés, et je ne sais pas ce qui s’est passé, après quelques séances :

Après :

- Je ne regurgite plus du tout

- Je dors des deux côtés

- Je me sens bien dans mon corps

- Mon rhume est définitivement parti

Je continue toujours à suivre des séances d’ostéopathie car ça me fait du bien, à tel point que je fais une longue sieste après chaque séance, bien sûr, l’ostéopathe touche des zones qui me gênent et ça me fait parfois pleurer. Mes nuits sont calmes et paisibles, je conseille à tous mes amis bébés de faire quelques séances ;)

Premier mois

- Je ne supportais pas les bonnets à ma naissance donc on me les a vite enlevé, du coup maman s’est dit qu’elle a prit 2/3 bonnets pour rien ;)

- Je dormais beaucoup la journée et je vivais ma vie la nuit, mes parents ont vite remis les choses dans l’ordre.

- J’ai vécu mes premières semaines en pleine chaleur et canicule du mois d’août, maman a eu très peur, elle a beaucoup stressé, elle appelait 2/3 fois la maternité pour avoir des conseils, heureusement qu’elle avait le brumisateur pour me rafraichir.

- Je me réveillais environ toutes les 30 min à 2 heures lorsque maman m’allaitait, et toutes les 3h lorsque j’étais au biberon.

- Au biberon, je buvais du lait guigoz 60 à 90 ml.

- Je ne pleurais que lorsque j’avais faim et quand j’avais la couche pleine, sinon j’étais très sage.

- Mes parents m’ont sorti dès le lendemain de la fin de séjour à la maternité, ils m’ont emmené chez leur glacier préféré (Terre Adelice), ils m’ont également emmené dans leurs restos préférés, maman a enfin pu se remettre à l’alcool et aux sushis.

- J’avais beaucoup de visite de la famille, cela fatiguait un peu maman car les gens lui en demandaient trop, seuls ses amis ont été agréables et compréhensifs.

- Le premier mois a été difficile car elle était souvent seul (papa est gérant de sa boite donc il ne pouvait pas être tout le temps disponible mais il faisait tout son possible pour l’aider, il bossait un peu plus le week-end à la maison pour avoir un planning plus allégé dans la semaine).

- J’ai été très gâté, j’avais reçu beaucoup de vêtements mais je n’ai pas pu tout mettre, je portais du 3 mois et il faisait encore trop chaud pour mettre des pantalons et des t-shirts à manches longues.

- Je préférais faire « caca » dans une couche propre, et cela, depuis ma naissance.

- J’avais mes moufles depuis ma naissance car j’avais les ongles dures et je me griffais si on ne me les mettait pas.

- Je n’aimais pas prendre le bain et je criais beaucoup dès que mes parents me lavaient.

- Maman et Papa ont découvert la joie d’être parents et les nombreux pièges que je leur faisais : réclamer le biberon quand ils étaient en plein repas avec des plats bien chauds (donc maman attendait que je mangeais avant de manger à son tour), faire « caca » dans le drap de bain juste après le bain, faire pipi lorsqu’on m’enlève la couche sur la table à langer.

- J’ai eu mon premier rdv chez la pédiatre, maman était contente car elle était douce et gentille.

Cocoonababy de Redcastle

Ce qui m’a attiré dans un premier temps, c’était que bébé soit positionné comme dans le ventre de sa maman après sa naissance.

J’avais surfé sur plusieurs forums pour avoir des avis sur ce matelas ergonomique, vu son prix, je voulais être sûre de l’acquisition. Les avis de mamans ont été très convaincant, je l’ai donc mis sur la liste de naissance, et nous avons pu l’avoir en cadeau.

Je l’ai testé durant deux mois, voici les conclusions que j’en ai tiré de mon expérience personnelle :

Les points négatifs :

Le prix : évidemment! Il faut compter environ 140-160 euros et c’est excessif pour ce type de produit, il aurait été plus convenable d’avoir un prix à 99 euros par exemple.

La durée d’utilisation : qui est assez courte, je l’ai utilisé 2 mois pour mon fils, ce qui était tout à fait normal puisqu’il a commencé à effectuer des mouvements, il n’avait plus besoin d’être « cocooné ».

Le prix étant déjà assez élevé, un 2ème drap est nécessaire. Pour ma part, je n’avais pas de 2ème drap, je mettais un maxi-lange le temps que le drap soit lavé et séché, ou alors parfois même un drap de bain.

Les points positifs :

Tout dépend des bébés mais le mien était bien dedans, il ne s’est jamais débattu.

Mon fils avait déjà sa chambre (collée à la chambre des parents), il y dormait dès les premiers jours, donc pour le rassurer, je le mettais dans le cocoonababy que je mettais dans son lit. Il y a passé toutes ses nuits et ses siestes pendant 2 mois.

On peut l’emmener n’importe ou, lorsque bébé s’endormait le soir dessus au salon, on pouvait le déplacer dans son lit sans le réveiller. Cela remplace aussi dans un premier temps le transat, le parc, on pouvait le poser un peu partout.

Bébé est légèrement relevé donc il voit tout ce qui se passe, cela lui permet de s’éveiller.

Il peut relever facilement ses bras et les mettre sur son visage.

Il remplace et est plus confortable que la nacelle (ou berceau) dont les parents se servent souvent pour les premiers jours de bébé.

Il peut permettre à certains parents de pratiquer le cododo sans risque d’étouffement.

Bébé est plus rassuré dedans donc il pleure moins et dort à son maximum en temps de sommeil.

Quelques remarques :

La petite ceinture livrée avec m’a beaucoup rassuré par rapport à l’ancien modèle mais finalement elle n’est pas très utile vu que bébé ne bouge pas beaucoup durant ses premières semaines. Et en plus pour les gros bébés, elle a tendance à serrer, même lorsqu’on la règle au maximum, donc elle est assez inutile. Pour ma part, je ne l’ai plus utilisé au bout d’un certain temps.

Malgré la durée courte d’utilisation, je n’ai pas regretté de l’avoir eu. Deux mois c’est court, mais deux mois avec moins de pleur et un bébé qui s’y sent bien dedans, c’est royal. Je pense que cela n’a peut être rien à voir, mais mon fils a commencé à faire ses nuits à 1 mois et demi.

Mon seul regret, c’est de ne pas l’avoir emmené à la maternité dès les premiers jours de vie de bébé.

L’idéal, ce serait de l’avoir pour son premier bébé et de le garder pour ses autres enfants.

C’est un produit qui est recherché dans les ventes d’occasion, donc on peut se permettre d’acheter du neuf pour ensuite le revendre.

Il y a une housse solide en plastique qu’il ne faut pas jeter car cela permet de ranger le cocoonababy pour le ressortir lors de la prochaine utilisation.

Il n’évite pas les fuites car mon fils en a fait régulièrement.

Il n’évite pas que bébé dorme toujours du même côté, mon bébé en est la preuve, il a dû faire des séances chez l’ostéopathe.

Il y a des turbulettes qui ne sont pas adaptés au cocoonababy donc le mieux est d’avoir la gigoteuse qui va avec.

Bienvenue à la maison

En cette 3ème semaine du mois d’août, nous sommes enfin rentrés à la maison la veille du week-end. Il faisait très chaud, c’était le premier jour caniculaire, près de 40°c à l’extérieur, donc chez nous c’était étouffant. Mon fils n’a fait que dormir, il demandait beaucoup à boire vu la chaleur.

Une partie de la famille est venue nous rendre visite, il y avait aussi pas mal d’enfant. Dans ces moments là, avec une nouvelle personne, on est assez déboussolé, on se sent un peu perdu et il faut un certain temps d’adaptation. J’avais prévenu ma mère en disant : ok pour les visites mais pensez à bien faire manger les enfants (et surtout les adultes), j’ai de quoi boire (eaux plates, eaux pétillantes) mais nous ne sommes pas du tout à jour pour les courses, on a juste ce qu’il faut pour nous 3. Ma mère était tout à fait d’accord, pour elle il n’y avait pas de soucis. Donc voilà les visiteurs du samedi qui arrivent : « alors j’ai du perrier, badoit, evian, qu’est ce que vous voulez boire? ». Un des petits garçons à dit : »est ce que je peux avoir du coca? ». Je lui réponds aussitôt que non. Sa mère qui me repose la question « tu n’as pas de coca? ». Finalement, ils ne sont pas restés longtemps, ils ont dû partir pour pouvoir trouver du coca et quelques grignotages. Des visites comme ça, j’en ai eu durant 2 à 3 semaines, entre ma belle mère qui voulait qu’on fasse un resto entre midi et 2, les gens dont les rendez-vous sont fixés à 11h car t’as fait nuit blanche et que t’as envie de dormir le matin mais qui débarque à 9h30-10h. Je me suis dit mais est ce qu’il y a des gens qui pensent comme moi ? Jamais je ne réclame à boire ou à manger chez les gens, surtout 2/3 jours après une naissance. Pourquoi ne pas se gaver à fond chez soi ou au resto avant de rendre visite aux parents d’un nouveau né?

Un jour, nous nous sommes baladés en ville avec des visiteurs, je n’avais plus de capsule pour ma machine à café donc j’ai insisté en demandant si quelqu’un voulait faire une pause café dehors. Après avoir posé la question au moins 5 fois, nous sommes rentrés à la maison en espérant qu’ils partent bientôt (il était 16h30 je crois et ils étaient là depuis 11h). Arrivés à la maison, l’un d’eux me dit : »est ce que je peux avoir du café? ». Tout d’un coup, j’avais besoin de doliprane, je n’en pouvais plus…

Par contre, après 3 mois, tout se passe bien mais plus personne ne vient rendre visite maintenant qu’on a pris le rythme.

Je me suis toujours demandée pourquoi les gens insistent tant pour voir le gamin ses deux premières semaines et qu’il n’y a plus personne passés 2 mois ?

En fait, le premier mois a été difficile en partie à cause des visites…

Protégé : L’allaitement

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Baby blues

Pour moi, le baby blues, c’était une déprime en rapport avec le fait d’être maman et de ne plus le vouloir. Donc, je m’étais dit avant la naissance de mon fils, que cela ne pouvait pas m’arriver car mon désir le plus cher était d’être maman.

Mais je n’avais pas pensé que l’on pouvait faire un baby blues en rapport avec la grossesse. La chute des hormones m’a fait pleurer pendant une bonne semaine. Je voyais mon fils grandir trop vite, je n’ai pas eu l’impression d’avoir bien profité de ma grossesse. J’avais la nostalgie de mon gros bidon, de le sentir à l’intérieur de moi, d’être la seule à profiter de lui.

C’est impressionnant comment il est impossible de contrôler ses émotions, je ne suis pas du genre « chochotte », donc j’étais hyper mal à l’aise de pleurer comme une madeleine, les larmes coulaient toutes seules. Durant une semaine, j’ai évité les coups de fils, les visites, au moindre truc, je pleurais avec des phrases « ça passe trop vite », « il a bien grandit », « Est ce que je fais bien les choses », « c’était tellement rassurant de l’avoir dans mon ventre ».

Je ne comprenais pas du tout les femmes qui faisaient un baby blues, maintenant je sais ce que c’est, et c’est impossible de contrôler ses émotions… On m’a aussi dit que cela pouvait provenir du fait que j’ai eu un accouchement rapide et que je n’ai pas eu de transition entre la grossesse et la naissance. Les accouchements de moins de 2h peuvent provoquer un choc émotionnel.

Dernier jour

C’était vendredi, j’attendais ce jour avec impatience car on allait rentré tous les deux à la maison : j’avais hâte de lui montrer notre appart, sa chambre, son lit, ses doudous, … et surtout être avec le papa qui m’avait beaucoup manqué les nuits à la maternité.

J’avais plusieurs rendez-vous en cette matinée : avec la sage femme qui allait me faire un dernier bilan, ainsi que la puéricultrice et pédiatre. Après examen du petit, on me dit qu’il a la jaunisse et qu’il fallait que l’on reste une journée de plus.

Je pense que c’est là qu’à commencé mon baby blues : une journée de plus ce n’était rien (quand j’y pense aujourd’hui) mais à ce moment là, c’en était trop. La puéricultrice me regardait d’un air : qu’est ce qu’il lui arrive de pleurer comme ça. Elle m’expliquait que la jaunisse n’était pas grave en soi, qu’il fallait faire des examens etc… Mais elle ne savait pas que mes larmes venaient du baby blues. La sage femme m’a croisé dans les couloirs (elle m’a consulté durant tout le séjour à la maternité) et a vu que je lui répondais à peine de son bonjour et son sourire. Elle a discuté avec sa collègue puéricultrice, et est venu me voir dans ma chambre en m’expliquant la jaunisse. Je l’ai arrêté de suite en lui disant : une journée de plus, je ne peux pas, la bouffe est dégueulasse, je ne mange rien, je suis crevée, mon mari me manque, je ne dors pas depuis 4 jours, j’ai envie de rentrer chez moi!

J’avais de bon rapport avec elle, elle a compris que je subissais la chute des hormones et a demandé à ses collègues d’effectuer les examens de la jaunisse dans l’après-midi afin que je puisse rentrer chez moi aujourd’hui.

Donc on a pu rentrer chez nous dans l’après-midi, j’étais soulagé et contente qu’on se retrouve enfin seuls, sans les visiteurs, sans le personnel hospitalier, rien que nous 3.

Premières nuits

Mon fils dormait beaucoup en journée, à chaque visite de l’après-midi, il avait les yeux complètement fermés. Par contre, il a fait la java les soirs jusqu’au petit matin. J’étais aussi épuisée par la montée de lait, c’était horrible, je n’avais pas prévu autant de douleur, j’en pleurais presque. Je ne comprenais pas pourquoi il pleurait autant, je venais de changer sa couche, je lui ai donné mon sein, je passais mon temps à le prendre dans mes bras. Finalement, les sages femmes m’ont dit qu’il avait peut-être encore faim et que je n’avais pas encore assez de lait. Donc on lui a donné son premier biberon, puis emmailloté. Il a tenu 1h et s’est remis à pleurer, toute la nuit.

En faisant sa toilette, j’ai vu au petit matin que sa couche était pleine de selles!! En fait, depuis le début, mon fils aime faire « caca » dans une nouvelle couche, c’est toujours comme ça aujourd’hui. Donc c’est pour cela qu’il a pleuré toute la nuit. Mais aucune des sages femmes ne m’a mis la puce à l’oreille, peut être par manque de temps, j’ai beaucoup regretté ce moment là, je culpabilisais d’avoir fait un loupé aussi bête.

J’étais perdue dans mon allaitement, une qui disait d’allaiter longtemps, l’autre qui disait de ne pas le faire trop longtemps et qui change de version le lendemain….

Les soirs, je pleurais presque quand le papa nous quittait pour rentrer à la maison, j’avais aussi envie de rentrer avec lui.