août, 2014:

Nous sommes le dernier jour du mois d’Aout et il est peu probable que bébé 2 naisse au même mois que son frère.

Des hauts et des bas dans ma forme, le réveil est de plus en plus dur, non pas à cause du sommeil, mais toujours à cause du ventre lourd à porter. Il se déchire de plus en plus en avant. Il n’est pas aussi réparti dans la surface comme lorsqu’on peut avoir une fille (d’après la légende), tout est en tendu en avant.

Ce que je constate de différent ces derniers jours, c’est qu’il est très dur. Aujourd’hui, mes contractions ont largement diminué, je n’ai même pas encore pris spasfon. Cela me rappelle les derniers jours enceinte de kiki, ou les contractions ont été moins ressenti.

Je suis plus que prête, j’attends. A chaque sortie en voiture hors de la ville, je me trimballe mon sac à dos, car sait-on jamais, qui comporte mon dossier de maternité, les premiers vêtements de naissance et le minimum nécessaire pour l’accouchement : brumisateur, drap de bain, etc…

Kiki passe son temps à câliner mon ventre, à s’allonger et dormir dessus, pas confortable mais on dirait qu’il sent que quelque chose va se passer.

Son temps de réadaptation à la crèche est passé, il part le matin complètement serein.

On attend donc ton arrivée!

Aout ou septembre ?

Je rentre doucement dans la phase d’attente. Ma valise est complètement prête et fermée. J’ai reçu dernièrement via Berlingot les grenouillères de naissance pour Kiki2, que j’ai lavé et mis dans mon sac à dos avec un bonnet, le body et les gants. Les premiers vêtements de naissance.

J’ai monté aujourd’hui la balancelle de Kiki pour son petit frère, que de souvenirs, ça passe si vite.

Je suis allée à la pharmacie me trouver des bouts de seins pour l’allaitement. J’ai eu droit à un compliment du pharmacien me disant que mon ventre était impressionnant vu que j’étais toute menue, et que cela m’allait bien. Ca fait plaisir car à la fin, je me sens lourde et pas dans le top de ma forme.

J’en ai profité pour faire une sieste l’après-midi, à peine je pars dans les bras de morphée qu’on m’appelle sur mon portable, numéro inconnu. J’ai failli balancer au mur le téléphone. J’aurais pu l’éteindre mais je m’en sers comme réveil, surtout pour aller chercher Kiki à la crèche. Je me rendors pour une bonne heure et ça m’a fait du bien. J’ai l’impression d’avoir enfin pu profiter de mon temps libre.

Comme à chaque événement, il y a des gens qui me gonflent mais cette fois, je suis dans le je m’enfoutisme total. On me demande depuis 1 mois une liste de naissance, j’exécute et on me dit que ma liste est tellement légère que finalement on m’offrirait autre chose. Bref passons, à chaque fois c’est pareil, je perds mon temps à faire une liste, elle a beau faire 1 ou 4 pages, les gens se démerdent bien pour offrir un doublon que je suis obligée d’aller échanger, ou me demander ce dont j’ai réellement besoin car je fais apparemment une liste qui ne plait pas. Pour qu’au final, je m’achète moi-même tout ce qu’il y a sur la liste car j’en ai besoin. D’ailleurs c’est ce que je vais devoir faire. Et pour finir, on se fait offrir ce qu’on a déjà par 10, mais c’est l’intention qui compte. Ca n’a pas d’importance pour moi, c’est juste le fait qu’on me harcèle pour une chose et qu’on me dise que finalement je me suis donnée la peine pour rien.

Manger me fait du bien, il y a au moins ça qui fait plaisir en ce moment, je profite des derniers instants avec bébé dans le ventre comme me le permet ma diététicienne ;.)

Aujourd’hui, j’ai eu mon bilan sur le diabète gestationnel à la maternité.

Après le suivi de mon taux avec la récolte de sang au quotidien, la super diététicienne que j’ai rencontré m’a annoncé une bonne nouvelle : tout est presque rentré dans l’ordre. J’ai su trouver un équilibre entre les repas et le grignotage, je peux même me permettre quelques coups de folies histoire de faire plaisir à nous deux : maman et bébé :p et profiter des derniers jours.

J’ai eu une bonne analyse d’urine, le résultat de la glycémie dans le sang est parfait selon la diététicienne. Elle reconnait qu’ils ont été stricte avec moi mais au moins, on sait ou on va et cela évite un diabète difficilement gérable avec l’insuline.

Au lieu de 6 récoltes de sang par jour, je ne pourrais en faire qu’une fois par jour, 3 fois par semaine le soir, avant d’aller dormir, et les jours ou je sens que j’ai dérapé ;.)

Sinon, bébé bouge toujours autant, j’ai encore pas mal de contractions, spasfon est là pour me soulager. Les nuits sont pénibles, ça ne me donne plus envie de dormir tellement je me sens lourde. Vu que j’ai perdu un peu de mon derrière par rapport aux deux premiers trimestre, mon petit corps a du mal à transporter tout cela.

Les gens me font beaucoup de remarque sur le fait que je porte bébé bien bas et le ventre très en avant, beaucoup arrivent à deviner que c’est un garçon, tellement évident pour eux vu la forme du ventre ;.). Et ceux qui m’ont déjà vu enceinte pour le premier à la fin du parcours me disent que j’ai bien un ventre plus gros.

Je continue à me préparer pour l’arrivée de bébé : hier c’était coloration, manucure, épilation pour le peu qu’il y a, ce que j’adore ce sont bien les poils qui poussent à peine durant la grossesse.

Aujourd’hui, je me suis rendue chez mon esthéticienne, qui m’annonce qu’elle s’en va pour quelque chose de mieux. J’étais triste, 2-3ans que je venais la voir, depuis le temps ou elle était jeune étudiante, j’adorais les séances de massage, de beauté, d’épilation. J’espère que la relève va assurer. Du coup, c’est la toute première personne en dehors de notre couple à connaître le prénom de notre petit garçon, puisque c’est sa dernière semaine et que je n’aurais pas l’occasion de la recroiser. Elle trouvait l’écriture du prénom original même si dans son ensemble, il est plutôt commun. Je n’en dis pas plus.

Alors voilà, le moral reprend bien le dessus, je suis contente de pouvoir profiter des derniers jours sans toutes ces angoisses.

Suite au prochain épisode.

Voilà plus de 15 ans que je suis dans la blogosphère. Mon aventure internet a débuté dans les années 97-98, j’ai ouvert mon premier site en 2000-2001. J’ai ouvert un forum sur la japanimation (sans préciser pour garder le mystère) par la suite ou j’ai pu rencontrer de chouettes personnes mais aussi des personnes qui m’ont beaucoup déçus. Il a plutôt rencontré un succès. Parfois difficilement gérable.

Je garde de bons souvenirs de nos rencontres, de nos sorties, certains sont même devenus des amis proches.

J’ai fermé le tout quelques années plus tard par manque de temps et aussi parce que le concept forum n’était plus d’actualité.

Avec de multiples expériences, j’ai compris qu’il était important de conserver un minimum d’anonymat à cause de l’effet pervers des gens, surtout dans le monde professionnel. On est surveillé dans le moindre fait et geste et tout se retrouve.

Avec mon aventure grossesse, j’ai voulu partager mes angoisses, mes projets avec d’autres mamans ou futures mamans. J’étais contente de pouvoir échanger sur divers sujets. Un jour, j’ai eu à peine le temps de partager ma photo de grossesse avec mon visage, parce que je me trouvais plutôt bien avec ce ventre rond. Quelques jours plus tard, une personne d’un entourage très proche a prétendu m’avoir trouvé dans le blog en tapant simplement un mot sur google. Sceptique car je connais très bien le système, j’ai tapé ce fameux mot clé et je ne me suis pas retrouvée. Cette personne m’a simplement demandé ma date de terme de grossesse et m’a retrouvé tout simplement dans l’annuaire des blogs.

J’ai été profondément déçue par ce geste malhonnête, pourquoi mentir et ne pas simplement me dire « je t’ai cherché, car je suis curieuse, et je t’ai retrouvé et j’ai lu tout ce qu’il y a d’intime sur toi ».

Bref, j’ai stoppé net les photos. Combien y a t-il de personnes comme cela ayant une curiosité malsaine, et qui n’assume pas. J’ai été déçue de ne plus être libre de mes actes, je n’osais même plus mettre la bonne date de terme sur le 2ème blog de ma nouvelle grossesse. Tant pis, je me suis dit que je partagerai seulement mon quotidien écrit sans photo personnelle, et cela me laisse surtout des souvenirs pour moi de la vie de maman et de mes enfants.

Tout d’abord, je tenais à le crier haut et fort : Ma valise est prête !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Enfin !!!!!!!!!!!! Youpi !!!!!!!!!!!! Hourraaaaaaaaaaa !!!!!!!! :p

J’ai mis un peu de temps pour remettre la main sur les gants de naissance de Kiki, je les ai retrouvé, ouf! Cela m’évitait d’aller faire un tour pour en retrouver. Et qu’est ce que j’ai été bête aussi d’avoir couper les étiquettes sur chaque body et pyjama de naissance de Kiki, c’était bien difficile de s’y retrouver en taille -_-

J’applique toujours à la lettre les recommandations de ma diététicienne concernant le diabète gestationnel ou j’ai le droit de me lâcher une fois par semaine. Après l’anniversaire de Kiki la semaine dernière, je me suis lâchée ce week-end et c’est fou, mais le moral a fait un grand bond en avant! Un peu de sucré et je me sens en forme.

Mais voilà, le week-end passé, et rebelote, je reviens sur mon régime et la fatigue s’installe. Le ventre s’alourdit, j’ai l’impression de me traîner un ballon de bowling. J’ai la sensation de devoir bouger la planète entière quand je change de côté pendant mon sommeil. Je me relève difficilement. Je n’ai jamais fait autant tomber de trucs par terre depuis que je suis enceinte, quelle misère pour me plier en 4 et tout ramasser. Heureusement que Kiki est là pour m’aider à ramasser, quand j’arrive à lui faire comprendre.

Pas 1 gramme de plus dans la balance.

Les journées défilent à toute vitesse, je me sens de plus en plus prête à accueillir un nouvel habitant. Même si je cherche toujours la perfection et que tout n’est pas tout à fait prêt, en tout cas, le plus gros est fait. Il me reste juste quelques bricoles pour peaufiner tout ça.

Du coup, après les angoisses de ces 6 derniers mois, je me sens assez sereine, même si le physique ne suit pas toujours et que je n’aime pas la fin du 3ème trimestre. Tant pis si je ne suis pas dans mes meilleurs jours, je me sens plus légère. L’avantage de la grossesse est que les poils ne poussent pas, heureusement! Et pas un seul cheveux qui tombe, qui en plus sont toujours brillants et lisses ;.) Bientôt, tout sera fini -_-

J’ai même le temps maintenant de faire des siestes régulièrement l’après-midi en même temps que Kiki. Il ne dort plus en fin de matinée, il fait désormais une seule sieste dans la journée, de 14h à 17h, ce qui me laisse le temps de faire des choses et de me réserver au moins 1h de sieste. Moi qui ne suit pas une dormeuse de jour, j’avoue que ça fait du bien et que je me réveille en forme pour la soirée.

Kiki reprend la crèche cette semaine le mercredi (j’ai inversé exceptionnellement les jours) car j’ai rendez-vous à la maternité pour le contrôle de mon diabète, il me semble que j’aurais une écho aussi.

J’espère que bébé arrivera dans un moment propice mais de toute façon, on s’organisera avec les moyens du bord. Nous n’avions pas grand monde autour de nous, mais je me sens plus sereine et je me dis tant pis, ce qui arrivera, arrivera. Au moins, Kiki est quelques jours à la crèche, c’est déjà pas mal.

« Tic tac, tic tac! L’horloge fait tic et tac » comme dit Mickey :p

Je voulais éviter à tout prix de prendre du Spasfon mais je n’ai pas pu résister, j’avais trop de contractions non douloureuses, ça en devenait insupportable. Depuis la prise des comprimés, je me sens mieux et plus en forme. J’essaierai de réduire à l’approche du terme si possible pour faire faire les choses naturellement.

Contrairement à ma première grossesse : j’ai plus de contractions, bébé bouge beaucoup plus que Kiki1, je suis vite essoufflée, à peine un petit tour pour faire les courses, je suis déjà crevée. Alors qu’avec Kiki1, je pouvais faire le tour d’un grand parc presque la veille de l’accouchement. Je n’avais pas pris Spasfon pour mon premier avant le jour de l’accouchement, je n’avais pas autant de contractions ou alors c’était plus supportable.

Je me sens lourde, et pourtant je n’ai pas prise 1 gramme depuis 2 mois. J’ai perdu ma bonne mine depuis un moment, d’ou le très peu de photos prises, n’étant jamais sous mon meilleur jour et pas radieuse du tout.

Les nuits sont dures quand je me réveille en plein milieu, je me sens comme une tortue qui dort sur sa grosse carapace et qui a du mal à se retourner. Moi qui ait dormi toute ma vie sur le ventre, cette position me manque. Ah les tracas superficiels de femme enceinte. Il ne faut pas que je me réveille pour passer une bonne nuit, cela m’arrive peut être 2 ou 3 fois dans la semaine. J’ai toujours du mal à faire une sieste l’après-midi, je n’ai jamais été une dormeuse de jour. Chaque fois que ça m’arrive, je me réveille avec la tête dans le c** et une migraine d’enfer.

Je prend toujours les mesures de la glycémie mais RAS. Je me suis même permise une glace hier et cela n’a pas bouleversé mon taux. J’ai réduit largement en sucre c’est sur, bien pour cela que je m’accorde quelques douceurs, avec l’accord de la diététicienne.

J’ai commencé à préparer la valise, j’ai fait la lessive des vêtements de nouveau né de Kiki1. J’ai eu quelques petites larmes en revoyant les vêtements de naissance, tout est passé tellement vite. Il était si petit et maintenant j’ai un petit garçon qui s’agite de partout.

La chambre est presque prête, elle est même au point, il ne reste plus qu’à déplier le lit parapluie, la balancelle, etc…

Le climat est plus qu’idéal pour moi, il fait agréablement frais. J’ai beaucoup souffert de la chaleur limite canicule qui a débuté tôt chez nous en juin, mais qui a duré aussi tout le mois de juillet.

Je me suis aussi équipée en homéopathie et crème pour préparer l’allaitement. Je vais aussi tenter de prendre des bouts de seins, histoire d’avoir tout ce qu’il faut au bon moment. C’est toujours mieux de tout essayer avant de passer au biberon. L’allaitement ne fonctionne pas chez tout le monde pareil, donc pour ma part, j’avais débarqué dans ce monde en touriste lors mon premier, je me suis perdue dedans et j’ai énormément souffert, Kiki l’a aussi ressenti. Donc voilà, je prends toutes les précautions pour retenter armée.

Cette semaine en crèche a été dure pour Kiki pour l’intégration le matin. Il a fait quelques crises.

Après 3 semaines de vacances auprès de moi, à être dorloté continuellement contre moi, il a eu du mal à se séparer de moi. J’ai également eu un pincement au coeur le premier jour en le laissant partir, et pourtant, ce n’était qu’une petite pause, mais qui malgré tout, nous a chamboulé tous les deux.

Les matins, il râlait, ne voulant pas sortir. C’est son papa qui le dépose, une fois arrivé sur place et qu’il voit son papa partir, il pleure, cherchant du réconfort auprès du personnel de la crèche, qu’il connait bien.

Mais une fois la demi heure passée, il se sent mieux et poursuit les activités et les sorties avec les autres, ils n’ont pas été nombreux cette semaine. Surtout que pour cette rentrée, il a adopté son doudou Mickey. Nous en avions 2, un que nous laissons à la maison et un autre à la crèche. J’installe cette habitude dès le début pour ne pas avoir à faire faire le voyage du doudou crèche-maison au risque de l’oublier ou de le perdre quelque part. Habituer aussi Kiki à avoir des doudous différents du même personnage.

Ils sont souvent allés se promener aux parcs, ayant moins d’enfants présents avec les vacances, ils en profitent aussi pour pique-niquer.

Il est passé depuis la rentrée, dans la chambre « des grands », c’est à dire qu’il ne fait plus ses siestes dans un lit à barreau mais sur des banquettes avec un sac de couchage. C’est super car cela me permet de prendre aussi mon temps pour le mettre dans un lit sans barreau dans quelques mois.

Mis à part cela, son appétit n’a pas changé, il aime toujours autant manger là-bas.

Une nouvelle année commence! C’est sa dernière année avant qu’il ne rentre à l’école.

Une année de plus au compteur…

Tu as maintenant 2 ans, cela signifie que le temps passe vite et que tu grandis de jour en jour.

Cela fait aussi 2 ans que je suis maman. Un monde inconnu, un rôle que je ne prétendais pas connaître, et que j’ai appris seule à le devenir.

Malgré quelques moments difficiles où je me suis sentie très seule, tu as réussi à me donner le moral, la force, l’énergie, pour rebondir. Et cela dans tous les domaines. Je rêvais d’une famille nombreuse, mais la vie a fait que je n’étais pas assez entourée à mon gout pour pouvoir réaliser ce rêve. Je ne suis pas une maman très courageuse, je suis trouillarde, j’ai des angoisses, je mise beaucoup pour la sécurité, pour culpabiliser le moins possible.

Tu as bien grandit ces derniers mois : tu comprends beaucoup de choses, tu as la soif d’apprendre, j’ai du mal parfois à retrouver mon bébé, mon nourrisson, celui que je ne cessais de caresser lorsque tu étais dans mon ventre, que j’étais fière de porter, même si je ne retrouve plus mon ventre d’adolescente ;.). Mais j’apprécie plus qu’avant nos échanges, car on se communique en permanence. J’adore quand tu sais que tu as fait une bêtise ou que tu tombes car tu ne regardes pas la où tu marches, tu as tendance à te justifier dans un langage où je suis la seule à comprendre en tant que maman. Qui est d’ailleurs la plus belle langue au monde pour moi. Ce langage qui disparaîtra un jour et que j’adore écouter.

Comme je t’ai dit, je suis une maman angoissée, c’est dans ma nature. Je me préoccupe en permanence de l’instant présent, mais aussi de l’avenir. Je souhaite t’équiper un maximum pour affronter ce monde parfois cruel. Chose que je n’ai pas eu pour ma part, ou peut être pas assez, et que j’aurais aimé avoir, sans avoir à apprendre tout, toute seule. Bien pour cela que j’ai du mal à faire confiance à l’être humain. Je préfère m’entourer d’un comité réduit de personnes avec beaucoup de chaleur humaine. Je fuis très vite pour me mettre a l’abri. Pour avoir trop donner à une période, je ne donne aujourd’hui que lorsqu’il y a beaucoup de sincérité et d’amour que je ressens.

Cette année sera ta dernière année en crèche, j’aurais bien aimé que tu y sois toute ta vie, car c’est plus rassurant de te voir dans un environnement que je connais par cœur, plutôt que de se refaire tous les deux l’intégration de confiance dans un monde inconnu. Oui car lorsque tu dois t’intégrer, je dois aussi faire moi-même ce travail d’intégration en même temps que toi.

C’est aussi l’année ou tu ne seras plus seul parmi nous, puisque ton frère sera là dans quelques jours, dans quelques semaines. Vous aurez 2 ans d’écart, ce que j’ai toujours souhaité, car c’est quelque chose que je n’ai pas eu et qui m’a assez manqué. C’est mon choix, ma vie, et non celle des autres. Je veillerai à votre complicité, à votre affection, même si les choses ne se passent pas toujours comme on les prévoit, mais je crois très sincèrement qu’on peut les provoquer. Vaut mieux cela que de rester silencieux face a une situation conflictuelle.

Comme tu peux le voir, je veux tout contrôler, car j’ai grandit dans un monde d’indifférence presque totale, alors que j’aurais aimé que l’on me guide un minimum et non qu’on me détruise à petit feu. Cela m’a mené dans un premier temps dans une dépendance par manque de confiance, j’ai eu du mal a trouver mon indépendance, même si j’ai heureusement fini par la trouver. Le but étant que tu aies tout un bagage bien rempli pour être libre dans tes choix, tes décisions.

Tu es l’amour de ma vie, je ne cesse de dire à autrui que tu es l’homme de ma vie. Chaque séparation est difficile malgré que cela nous soit utile à tous les deux.

En tout cas, je suis fière du petit chemin que l’on a parcouru ensemble. La route est encore longue mais courte a la fois.

Je t’aime mon bébé.

J’ai eu des contractions douloureuses vers 22h30, elles ont été intenses 30 min après de façon assez violentes. Je n’ai pas eu le temps d’avoir la péridurale. L’anesthésiste a fait demi-tour.

Moi qui avait hésité entre un accouchement naturel et la péridurale, ma bonne étoile a pris la décision de me donner un accouchement naturel.

Après plusieurs poussées, mon petit homme est enfin né. Il était tellement bouillant qu’on aurait cru qu’il sortait d’un four.

Un moment de grande émotion qui se poursuit jusqu’à encore aujourd’hui.

Nous venons de fêter son 2ème anniversaire. Une maman très émue. C’est aussi la dernière année ou il fêtera seul son anniversaire puisque l’année prochaine, il sera accompagné de son frangin, si tout va bien.

Plus que moins d’un mois avant le terme. C’est la rentrée pour Kiki demain, cela me permettra de souffler un peu, de me retrouver seule, de préparer ma valise, de régler les derniers détails, et de me reposer.

Hier, un peu avant minuit, Kiki a fait un cauchemar, il a sangloté pendant 5 min, je suis allée le réconforter. Cela fait un bail que ça ne nous est pas arrivé. Le papa a pris le relais et a fini par l’emmener dans notre lit, malgré beaucoup de câlins et de paroles pour le rassurer.

Depuis qu’il fait complètement ses nuits (autour des 2-3 mois), il n’a jamais vraiment dormi avec nous, hormis les séjours ou week-end hors de la maison et une ou deux fois après des cauchemars.

Il est resté avec nous, à jouer avec son doudou Mickey, qu’il a adopté depuis les vacances. Moi qui pensait qu’il n’aurait pas de doudou, c’est arrivé finalement assez tard. Au bout d’1-2h, n’arrêtant pas de bouger, nous sommes loin d’avoir un lit de 2m, je commençais à perdre patience, fatiguée aussi de la journée, agréable de l’avoir avec nous, mais j’étais épuisée. Le papa l’a emmené doucement dans sa chambre, il se sentait mieux et n’a pas râler quand il l’a posé, il a dormi jusqu’au petit matin, comme à son habitude.

Quant à moi, le réveil a été dur, surtout que j’ai été réveillé par mes livraisons de déco de chambre de Kiki2 et des cadeaux d’anniversaire envoyés par la famille, qui ne peuvent pas venir nous voir.

Et oui, aujourd’hui, il y a deux ans, c’était le lendemain de la cérémonie de fermeture des JO de Londres, j’étais en soirée à la maternité, après avoir perdu les eaux vers 16h. On a pu m’attribuer une chambre vers 21h, je n’avais pas encore de contractions douloureuses, j’étais même au téléphone avec une amie qui venait aux nouvelles, un coup du hasard. J’ai aussi pris le diner la bas.

Je partageai la chambre avec une maman alitée depuis ses 4 mois il me semble. C’était son 3ème ou 4ème. Elle me guidait, la maternité étant pleine, le papa est rentré à la maison, puisqu’on lui a dit que ce ne serait probablement pas pour ce soir. Ouverte à 0.5 vers 17h et ouverte seulement à 2 en soirée, c’était assez long pour eux, même s’ils n’excluent pas un accouchement dans la nuit. La maman me donnait pleins de conseils : marcher, s’allonger sur le côté, pour accélérer le travail. Il n’y avait pas de ballon de disponible.

La suite du rappel à l’histoire demain!

Je continue sérieusement mes piques, je remplie le tableau. RAS. J’ai repris mon petit déj pain avec du beurre. Je me suis même permise un peu de confiture sur mes tranches de pain au gouter. Les résultats sont bons. Mais c’est tout de même embêtant de ne pas manger à volonté et entre les repas ;.)