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Ostéopathie

Avant :

- Je faisais quelques regurgitations

- Je dormais toujours du même côté

- J’avais mes petits moments de déprimes

- J’ai attrapé le rhume de maman et cela a duré plusieurs semaines

Alors maman m’a emmené chez l’ostéopathe qui a l’habitude de voir des bébés, et je ne sais pas ce qui s’est passé, après quelques séances :

Après :

- Je ne regurgite plus du tout

- Je dors des deux côtés

- Je me sens bien dans mon corps

- Mon rhume est définitivement parti

Je continue toujours à suivre des séances d’ostéopathie car ça me fait du bien, à tel point que je fais une longue sieste après chaque séance, bien sûr, l’ostéopathe touche des zones qui me gênent et ça me fait parfois pleurer. Mes nuits sont calmes et paisibles, je conseille à tous mes amis bébés de faire quelques séances ;)

Premier mois

- Je ne supportais pas les bonnets à ma naissance donc on me les a vite enlevé, du coup maman s’est dit qu’elle a prit 2/3 bonnets pour rien ;)

- Je dormais beaucoup la journée et je vivais ma vie la nuit, mes parents ont vite remis les choses dans l’ordre.

- J’ai vécu mes premières semaines en pleine chaleur et canicule du mois d’août, maman a eu très peur, elle a beaucoup stressé, elle appelait 2/3 fois la maternité pour avoir des conseils, heureusement qu’elle avait le brumisateur pour me rafraichir.

- Je me réveillais environ toutes les 30 min à 2 heures lorsque maman m’allaitait, et toutes les 3h lorsque j’étais au biberon.

- Au biberon, je buvais du lait guigoz 60 à 90 ml.

- Je ne pleurais que lorsque j’avais faim et quand j’avais la couche pleine, sinon j’étais très sage.

- Mes parents m’ont sorti dès le lendemain de la fin de séjour à la maternité, ils m’ont emmené chez leur glacier préféré (Terre Adelice), ils m’ont également emmené dans leurs restos préférés, maman a enfin pu se remettre à l’alcool et aux sushis.

- J’avais beaucoup de visite de la famille, cela fatiguait un peu maman car les gens lui en demandaient trop, seuls ses amis ont été agréables et compréhensifs.

- Le premier mois a été difficile car elle était souvent seul (papa est gérant de sa boite donc il ne pouvait pas être tout le temps disponible mais il faisait tout son possible pour l’aider, il bossait un peu plus le week-end à la maison pour avoir un planning plus allégé dans la semaine).

- J’ai été très gâté, j’avais reçu beaucoup de vêtements mais je n’ai pas pu tout mettre, je portais du 3 mois et il faisait encore trop chaud pour mettre des pantalons et des t-shirts à manches longues.

- Je préférais faire « caca » dans une couche propre, et cela, depuis ma naissance.

- J’avais mes moufles depuis ma naissance car j’avais les ongles dures et je me griffais si on ne me les mettait pas.

- Je n’aimais pas prendre le bain et je criais beaucoup dès que mes parents me lavaient.

- Maman et Papa ont découvert la joie d’être parents et les nombreux pièges que je leur faisais : réclamer le biberon quand ils étaient en plein repas avec des plats bien chauds (donc maman attendait que je mangeais avant de manger à son tour), faire « caca » dans le drap de bain juste après le bain, faire pipi lorsqu’on m’enlève la couche sur la table à langer.

- J’ai eu mon premier rdv chez la pédiatre, maman était contente car elle était douce et gentille.

Cocoonababy de Redcastle

Ce qui m’a attiré dans un premier temps, c’était que bébé soit positionné comme dans le ventre de sa maman après sa naissance.

J’avais surfé sur plusieurs forums pour avoir des avis sur ce matelas ergonomique, vu son prix, je voulais être sûre de l’acquisition. Les avis de mamans ont été très convaincant, je l’ai donc mis sur la liste de naissance, et nous avons pu l’avoir en cadeau.

Je l’ai testé durant deux mois, voici les conclusions que j’en ai tiré de mon expérience personnelle :

Les points négatifs :

Le prix : évidemment! Il faut compter environ 140-160 euros et c’est excessif pour ce type de produit, il aurait été plus convenable d’avoir un prix à 99 euros par exemple.

La durée d’utilisation : qui est assez courte, je l’ai utilisé 2 mois pour mon fils, ce qui était tout à fait normal puisqu’il a commencé à effectuer des mouvements, il n’avait plus besoin d’être « cocooné ».

Le prix étant déjà assez élevé, un 2ème drap est nécessaire. Pour ma part, je n’avais pas de 2ème drap, je mettais un maxi-lange le temps que le drap soit lavé et séché, ou alors parfois même un drap de bain.

Les points positifs :

Tout dépend des bébés mais le mien était bien dedans, il ne s’est jamais débattu.

Mon fils avait déjà sa chambre (collée à la chambre des parents), il y dormait dès les premiers jours, donc pour le rassurer, je le mettais dans le cocoonababy que je mettais dans son lit. Il y a passé toutes ses nuits et ses siestes pendant 2 mois.

On peut l’emmener n’importe ou, lorsque bébé s’endormait le soir dessus au salon, on pouvait le déplacer dans son lit sans le réveiller. Cela remplace aussi dans un premier temps le transat, le parc, on pouvait le poser un peu partout.

Bébé est légèrement relevé donc il voit tout ce qui se passe, cela lui permet de s’éveiller.

Il peut relever facilement ses bras et les mettre sur son visage.

Il remplace et est plus confortable que la nacelle (ou berceau) dont les parents se servent souvent pour les premiers jours de bébé.

Il peut permettre à certains parents de pratiquer le cododo sans risque d’étouffement.

Bébé est plus rassuré dedans donc il pleure moins et dort à son maximum en temps de sommeil.

Quelques remarques :

La petite ceinture livrée avec m’a beaucoup rassuré par rapport à l’ancien modèle mais finalement elle n’est pas très utile vu que bébé ne bouge pas beaucoup durant ses premières semaines. Et en plus pour les gros bébés, elle a tendance à serrer, même lorsqu’on la règle au maximum, donc elle est assez inutile. Pour ma part, je ne l’ai plus utilisé au bout d’un certain temps.

Malgré la durée courte d’utilisation, je n’ai pas regretté de l’avoir eu. Deux mois c’est court, mais deux mois avec moins de pleur et un bébé qui s’y sent bien dedans, c’est royal. Je pense que cela n’a peut être rien à voir, mais mon fils a commencé à faire ses nuits à 1 mois et demi.

Mon seul regret, c’est de ne pas l’avoir emmené à la maternité dès les premiers jours de vie de bébé.

L’idéal, ce serait de l’avoir pour son premier bébé et de le garder pour ses autres enfants.

C’est un produit qui est recherché dans les ventes d’occasion, donc on peut se permettre d’acheter du neuf pour ensuite le revendre.

Il y a une housse solide en plastique qu’il ne faut pas jeter car cela permet de ranger le cocoonababy pour le ressortir lors de la prochaine utilisation.

Il n’évite pas les fuites car mon fils en a fait régulièrement.

Il n’évite pas que bébé dorme toujours du même côté, mon bébé en est la preuve, il a dû faire des séances chez l’ostéopathe.

Il y a des turbulettes qui ne sont pas adaptés au cocoonababy donc le mieux est d’avoir la gigoteuse qui va avec.

Bienvenue à la maison

En cette 3ème semaine du mois d’août, nous sommes enfin rentrés à la maison la veille du week-end. Il faisait très chaud, c’était le premier jour caniculaire, près de 40°c à l’extérieur, donc chez nous c’était étouffant. Mon fils n’a fait que dormir, il demandait beaucoup à boire vu la chaleur.

Une partie de la famille est venue nous rendre visite, il y avait aussi pas mal d’enfant. Dans ces moments là, avec une nouvelle personne, on est assez déboussolé, on se sent un peu perdu et il faut un certain temps d’adaptation. J’avais prévenu ma mère en disant : ok pour les visites mais pensez à bien faire manger les enfants (et surtout les adultes), j’ai de quoi boire (eaux plates, eaux pétillantes) mais nous ne sommes pas du tout à jour pour les courses, on a juste ce qu’il faut pour nous 3. Ma mère était tout à fait d’accord, pour elle il n’y avait pas de soucis. Donc voilà les visiteurs du samedi qui arrivent : « alors j’ai du perrier, badoit, evian, qu’est ce que vous voulez boire? ». Un des petits garçons à dit : »est ce que je peux avoir du coca? ». Je lui réponds aussitôt que non. Sa mère qui me repose la question « tu n’as pas de coca? ». Finalement, ils ne sont pas restés longtemps, ils ont dû partir pour pouvoir trouver du coca et quelques grignotages. Des visites comme ça, j’en ai eu durant 2 à 3 semaines, entre ma belle mère qui voulait qu’on fasse un resto entre midi et 2, les gens dont les rendez-vous sont fixés à 11h car t’as fait nuit blanche et que t’as envie de dormir le matin mais qui débarque à 9h30-10h. Je me suis dit mais est ce qu’il y a des gens qui pensent comme moi ? Jamais je ne réclame à boire ou à manger chez les gens, surtout 2/3 jours après une naissance. Pourquoi ne pas se gaver à fond chez soi ou au resto avant de rendre visite aux parents d’un nouveau né?

Un jour, nous nous sommes baladés en ville avec des visiteurs, je n’avais plus de capsule pour ma machine à café donc j’ai insisté en demandant si quelqu’un voulait faire une pause café dehors. Après avoir posé la question au moins 5 fois, nous sommes rentrés à la maison en espérant qu’ils partent bientôt (il était 16h30 je crois et ils étaient là depuis 11h). Arrivés à la maison, l’un d’eux me dit : »est ce que je peux avoir du café? ». Tout d’un coup, j’avais besoin de doliprane, je n’en pouvais plus…

Par contre, après 3 mois, tout se passe bien mais plus personne ne vient rendre visite maintenant qu’on a pris le rythme.

Je me suis toujours demandée pourquoi les gens insistent tant pour voir le gamin ses deux premières semaines et qu’il n’y a plus personne passés 2 mois ?

En fait, le premier mois a été difficile en partie à cause des visites…

Protégé : L’allaitement

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Baby blues

Pour moi, le baby blues, c’était une déprime en rapport avec le fait d’être maman et de ne plus le vouloir. Donc, je m’étais dit avant la naissance de mon fils, que cela ne pouvait pas m’arriver car mon désir le plus cher était d’être maman.

Mais je n’avais pas pensé que l’on pouvait faire un baby blues en rapport avec la grossesse. La chute des hormones m’a fait pleurer pendant une bonne semaine. Je voyais mon fils grandir trop vite, je n’ai pas eu l’impression d’avoir bien profité de ma grossesse. J’avais la nostalgie de mon gros bidon, de le sentir à l’intérieur de moi, d’être la seule à profiter de lui.

C’est impressionnant comment il est impossible de contrôler ses émotions, je ne suis pas du genre « chochotte », donc j’étais hyper mal à l’aise de pleurer comme une madeleine, les larmes coulaient toutes seules. Durant une semaine, j’ai évité les coups de fils, les visites, au moindre truc, je pleurais avec des phrases « ça passe trop vite », « il a bien grandit », « Est ce que je fais bien les choses », « c’était tellement rassurant de l’avoir dans mon ventre ».

Je ne comprenais pas du tout les femmes qui faisaient un baby blues, maintenant je sais ce que c’est, et c’est impossible de contrôler ses émotions… On m’a aussi dit que cela pouvait provenir du fait que j’ai eu un accouchement rapide et que je n’ai pas eu de transition entre la grossesse et la naissance. Les accouchements de moins de 2h peuvent provoquer un choc émotionnel.

Dernier jour

C’était vendredi, j’attendais ce jour avec impatience car on allait rentré tous les deux à la maison : j’avais hâte de lui montrer notre appart, sa chambre, son lit, ses doudous, … et surtout être avec le papa qui m’avait beaucoup manqué les nuits à la maternité.

J’avais plusieurs rendez-vous en cette matinée : avec la sage femme qui allait me faire un dernier bilan, ainsi que la puéricultrice et pédiatre. Après examen du petit, on me dit qu’il a la jaunisse et qu’il fallait que l’on reste une journée de plus.

Je pense que c’est là qu’à commencé mon baby blues : une journée de plus ce n’était rien (quand j’y pense aujourd’hui) mais à ce moment là, c’en était trop. La puéricultrice me regardait d’un air : qu’est ce qu’il lui arrive de pleurer comme ça. Elle m’expliquait que la jaunisse n’était pas grave en soi, qu’il fallait faire des examens etc… Mais elle ne savait pas que mes larmes venaient du baby blues. La sage femme m’a croisé dans les couloirs (elle m’a consulté durant tout le séjour à la maternité) et a vu que je lui répondais à peine de son bonjour et son sourire. Elle a discuté avec sa collègue puéricultrice, et est venu me voir dans ma chambre en m’expliquant la jaunisse. Je l’ai arrêté de suite en lui disant : une journée de plus, je ne peux pas, la bouffe est dégueulasse, je ne mange rien, je suis crevée, mon mari me manque, je ne dors pas depuis 4 jours, j’ai envie de rentrer chez moi!

J’avais de bon rapport avec elle, elle a compris que je subissais la chute des hormones et a demandé à ses collègues d’effectuer les examens de la jaunisse dans l’après-midi afin que je puisse rentrer chez moi aujourd’hui.

Donc on a pu rentrer chez nous dans l’après-midi, j’étais soulagé et contente qu’on se retrouve enfin seuls, sans les visiteurs, sans le personnel hospitalier, rien que nous 3.

Premières nuits

Mon fils dormait beaucoup en journée, à chaque visite de l’après-midi, il avait les yeux complètement fermés. Par contre, il a fait la java les soirs jusqu’au petit matin. J’étais aussi épuisée par la montée de lait, c’était horrible, je n’avais pas prévu autant de douleur, j’en pleurais presque. Je ne comprenais pas pourquoi il pleurait autant, je venais de changer sa couche, je lui ai donné mon sein, je passais mon temps à le prendre dans mes bras. Finalement, les sages femmes m’ont dit qu’il avait peut-être encore faim et que je n’avais pas encore assez de lait. Donc on lui a donné son premier biberon, puis emmailloté. Il a tenu 1h et s’est remis à pleurer, toute la nuit.

En faisant sa toilette, j’ai vu au petit matin que sa couche était pleine de selles!! En fait, depuis le début, mon fils aime faire « caca » dans une nouvelle couche, c’est toujours comme ça aujourd’hui. Donc c’est pour cela qu’il a pleuré toute la nuit. Mais aucune des sages femmes ne m’a mis la puce à l’oreille, peut être par manque de temps, j’ai beaucoup regretté ce moment là, je culpabilisais d’avoir fait un loupé aussi bête.

J’étais perdue dans mon allaitement, une qui disait d’allaiter longtemps, l’autre qui disait de ne pas le faire trop longtemps et qui change de version le lendemain….

Les soirs, je pleurais presque quand le papa nous quittait pour rentrer à la maison, j’avais aussi envie de rentrer avec lui.

Protégé : La fatigue

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Premier accouchement

Ma dpa était le 23 août, j’ai commencé mes cours de préparation à l’accouchement en juillet, je n’ai pu le faire avant car j’étais très prise par le boulot et je formais une personne à temps plein durant 1 mois et demi à cette époque.

A la maternité, il n’y avait pas de cours de prépa à l’accouchement pour les naissances prévues de Août à Septembre. J’ai dû chercher par mes propres moyens une sage femme, et finalement, j’ai bien fait de ne pas avoir eu de cours via la maternité car cette sage femme était tout simplement géniale. Durant ces préparations en groupe de jeunes mamans, elle nous a donné des cours de l’accouchement à l’arrivé du bébé. Je n’étais pas très douée pour la préparation à l’accouchement, je ne savais pas comment on poussait et respirait concrètement. J’étais plutôt « dernière de la classe » ;)

Je suis de nature très active, je faisais pas mal de shopping les dernières semaines avant mon accouchement (ou plutôt lèche-vitrine), j’ai surtout profité des soldes pour préparer l’arrivé de mon fils, j’ai fait pas mal de folie pour lui, tout en étant raisonnable (merci leboncoin pour le plein de vêtement de naissance).

Un après-midi de la mi-août, je me suis rendue compte que je perdais le bouchon muqueux aux toilettes. J’ai appelé la maternité qui me disait d’attendre soit la perte des eaux, soit les contractions bien douloureuses. Je crois qu’il devait être 16h. Environ une demie-heure après, j’ai perdu la poche des eaux, j’ai vite couru aux toilettes, c’est impressionnant la quantité d’eau que l’on perd! Moi qui craignais ne pas faire la différence entre les petites pertes et la véritable perte des eaux, j’ai tout de suite faite la distinction entre deux. J’ai appelé le futur papa qui était au travail, ma valise était prête, je n’avais plus qu’à mettre quelques accessoires de dernières minutes : sèche cheveux, shampoing, maquillage, etc… J’avais une valise pour le séjour à la maternité, et un sac à dos pour le jour de l’accouchement. En claquant la porte de l’appart, on s’est dit que j’allais revenir dans quelques jours avec notre fils.

Nous sommes arrivés à la maternité vers 17h15 et je suis rentrée en salle de travail vers 17h30. J’étais ouverte à deux, donc il n’y avait pas d’urgence, la sage femme me met au monitoring. Je n’avais pas encore de contractions douloureuses. La maternité semblait calme, alors qu’elle était archi pleine. Vers 20h, j’étais ouverte à 2.5, pour la sage femme, le travail était très lent. Elle nous apprend alors que l’hôpital est archi plein et que beaucoup de femmes sont arrivées en même temps que moi mais que leur cas était assez urgent. Elle me dit que je risquais d’être transféré dans une autre maternité car je n’étais pas sur le point d’accoucher. Cette nouvelle me stressait plus qu’autre chose, je me suis tellement faite à l’idée d’accoucher ici, mais j’essayais de garder mon calme, après tout, je n’ai pas le choix, il faut juste que je n’accouche pas dans la rue. En plus, j’avais hésité au début de ma grossesse entre deux maternités : celle de la Croix-rousse et celle de Saint-Joseph. La sage femme me dit qu’elle essaie donc de voir avec Saint-Joseph. Malgré cela, je lui montrais que cela me perturbait plus qu’autre chose.

Finalement, les autres maternités de Lyon peinaient à répondre, la sage femme réussit à me trouver une chambre en attendant. J’ai dit à mon homme de rentrer à la maison pour se reposer et être en forme pour le lendemain. Vers 21h, je partage la chambre avec une maman qui en est à son 3ème enfant. Elle se trouvait là car à quelques mois de grossesse, elle était déjà ouverte. Je lui confiais que je ne voulais pas être déclenchée, que mon travail était assez lent, à peine ouverte à 1/2 cm en l’espace de 3-4h. Elle me conseillait de demander un ballon, ce que je demande à une des sages femmes qui passaient dans la chambre : cette dernière me dit que tous les ballons sont pris, effectivement : maternité pleine donc tout est pris. Alors je passe ma soirée à tourner en rond dans la chambre, le couloir, et dès que je me suis sentie fatiguée, je me suis allongée au lit sur le côté gauche et là, il était environ 22h-22h30, j’ai commencé à avoir des contractions douloureuses. Elles devenaient insupportables à l’approche des 23h. Et dès 23h, j’ai eu des douleurs très violentes, j’ai appelé en urgence la sage femme qui s’occupait de moi. Elle m’a consulté, je n’entendais plus ce qu’elle disait, mais elle a vite appelé du renfort pour m’emmener en salle d’accouchement.

Je pense qu’il devait être 23h30, je réclamais corps et âme la péridurale, mais une sage femme me dit qu’il était trop tard car mon bébé était tout proche de la sortie. J’étais désorientée, je ne savais pas comment souffler, respirer, pousser, etc…. je faisais n’importe quoi ;) Une des sages femmes me demande le numéro de téléphone de mon homme, il n’y avait pas le bon numéro dans mon dossier, donc un bon conseil pour les futures mamans, accrochez/fixez le numéro de téléphone du papa sur vous je jour J (je ne le connaissais pas par coeur) ;))). Après quelques poussées, mon fils est sorti, c’était un moment très émouvant. J’étais perdue entre l’émotion, l’excitation, le soulagement. Le papa est arrivé 5 min après sa naissance. Il était minuit et quart. Donc l’accouchement aura duré moins de 2h, entre les contractions douloureuses et la délivrance.

Moralité de l’histoire : on peut avoir un premier accouchement rapide, être lentement ouverte au début et rapidement ouverte au dernier moment. Je n’ai pas eu la péridurale contre ma volonté et finalement, peut être que j’aurai aimé l’avoir. Je voulais accoucher sur le côté, finalement j’ai accouché dans la position « normale », à savoir sur le dos. Comme disait ma sage femme qui me donnait les cours de préparation à l’accouchement : on n’a jamais l’accouchement que l’on imagine ;)