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octobre, 2013:

Le parc

Pour ses 2 mois environ, nous avions fait l’acquisition d‘un parc. Après plusieurs visites dans quelques boutiques de puériculture, notre choix s’est posé sur celui de Geuther, acheté sur le site Bébé surfeur. C’est ici que nous l’avions trouvé au prix le plus bas, l’achat et la livraison se sont bien déroulé, ils sont supers rapides et efficaces. L’inconvénient se situe au niveau du transporteur qui ne monte pas le parc jusqu’à l’étage, problématique quand on se retrouve seule dans un appart avec bébé.

Plusieurs personnes de mon entourage sont contre le parc car ils ont cette image de mettre bébé dans une cage. A chacun sa façon de voir les choses, j’y voyais plutôt un endroit pour le faire dormir en journée, tout en jouant quelques minutes, mon fils s’endormait seul, sans lui mettre la pression ou lui coller une veilleuse au dessus. Ayant une cuisine américaine, j’ai trouvé cela bien pratique de cuisiner en toute sécurité, cela lui permettait de me voir, plutôt que de l’enfermer dans sa chambre. Evidemment, il avait un tapis d’éveil géant que je laissais au bord de notre canapé, il a commencé à faire ses premiers exercices dessus ^^. Il a aussi appris à jouer seul dans le parc, en toute sécurité, à être autonome, au calme. Ayant eu des douleurs dorsales, ce parc a été bien pratique par moment.

On peut vivre sans, c’est comme tout, il a longtemps fait ses siestes de la journée dans le parc, cela nous a permis d’avoir un lit d’appoint pour lui, tout en l’ayant dans notre champ vision.

Cela sert aussi à y mettre ses jouets et doudous favoris, y suspendre les nombreux mobiles qu’il a eu en cadeau depuis sa naissance.

Maternité au travail

Difficile d’affronter la maternité au travail. L’âge et l’expérience nous apprennent à mieux gérer la situation avec les collègues et la hiérarchie.

De nature discrète au travail, je vais difficilement ouvrir ma vie aux collègues, j’ai une certaine méfiance et une carapace à maintenir, ce sont eux qui ont tendance à venir frapper au bureau pour une séance de psy (pour eux). J’ai une confidente au travail à qui je dis quasiment tout, je peux lui faire confiance les yeux fermés, et c’est réciproque. L’une des premières à être tenue au courant de ma 1ère grossesse, j’ai eu besoin de me confier à elle pour l’annonce à notre supérieur. Je n’appréhendais pas beaucoup puisque mon supérieur me disait souvent de ne pas trop attendre quand on désire enfanter, elle m’a connu durant la période ou je ne voulais pas entendre parler d’enfant.

L’annonce s’est déroulée sans le moindre soucis, j’étais plutôt triste pour ma collègue qui allait se retrouver quelques mois « seule » même si, tout à l’inverse de moi, elle est assez populaire dans la boite. On se complète, c’est assez comique. Je ne voulais pas ébruiter plus que ça ma grossesse à cause de mes antécédents. Je ne voulais pas m’angoisser encore plus, tout en sachant que ma grossesse est connue de tous et que si un incident arrivait, je voulais éviter de me justifier un maximum. Je préférais que les gens l’apprennent au fil du temps, au fil de l’évolution de mon ventre. Je voulais au moins attendre la fin du 2ème trimestre avant d’officialiser.

En 2011, c’était le baby boom dans la boite. Il y a même un secteur ou supérieures et employées étaient enceintes quasiment en même temps. C’était assez rigolo de voir défiler des ventres ronds devant les salles de réunions ou les pots de départ.

L’une des supérieures, d’à peine 2 ou 3 ans mon aîné est venue, sortie de nulle part, parler de la maternité avec moi. Les derniers mois de ma grossesse, on avait souvent des discussions à ce sujet. Elle, qui est très ambitieuse, très active, m’a confié que la maternité l’a beaucoup changé dans sa façon de voir la vie, les gens, le monde du travail. Avant, elle dépensait corps et âmes pour le travail. Depuis que son fils est dans son monde, les futilités lui passent au dessus d’elle. Elle rentre chez elle, elle retrouve son fils, le travail reste loin derrière elle. Elle a réapprit à vivre.

Elle a eu raison, depuis l’arrivée de mon fils, au travail, j’affronte sereinement le boulot, je me donne à fond au travail, mais une fois sortie de là, je n’y pense plus.

Avoir une maternité m’a permis de me rapprocher de certains collègues trentenaires, ou même proche de la quarantaine, qui sont parents, je ne suis plus la gamine qui passe son temps à droite à gauche, à moitié célibataire. On partage beaucoup de choses, et chacune est maman, ou chacun est papa à sa façon. Il y en a qui s’en sorte bien et d’autres qui ont du mal. On apprend beaucoup de l’expérience des uns et des autres.

Nouveau lien : Drôles de mums

A suivre absolument !

Drôle de mums

Nouveau lien : Marie Crayon

J’adore le blog de l’illustratrice Marie crayon qui dessine avec beaucoup d’humour sur le thème de la grossesse.

Marie Crayon

Sommeil

J’ai de la chance d’avoir un dormeur, ce qui est assez rare chez les petits. Il a fait ses nuits très tôt mais la grasse mat est vraiment venue au cours de ses 3 mois.

On peut me traiter de mère indigne, je ne suis pas un bon exemple et loin de moi l’idée de vouloir représenter un modèle.

La mise en place a été très difficile, on est facilement tenté puisque le 1er jour, il a dormi entre nous, mais on a rapidement pris les choses en main, et tout s’est déroulé comme on l’a souhaité. C’est toujours difficile de résister à quelque chose, c’est comme la gourmandise, c’est bien plus facile de laisser faire les choses.

Durant toute mon enfance, j’ai eu un problème avec le sommeil. L’insomnie de l’enfant, je ne peux pas appeler cela autrement, je l’ai connu très tôt, je dirais même bébé, le cododo n’était pas fait pour moi. Chez nous, ça dure assez longtemps, par manque de place à l’époque et très peu pour d’autres raisons. La moindre contrariété m’empêchait de dormir, mine de rien, ça m’a bouffé mon enfance, voire même mon adolescence. Tout simplement parce que ma mère n’était plus à mes côtés et la séparation était extrêmement difficile en tant que petite fille. Certains petits vivent très bien la séparation, mais il y en a qui le vivent très mal, ce qui a été mon cas. Ca arrive ;.)

Le sommeil, d’après de nombreuses études, est primordial chez le bébé, chez l’enfant. Mon confort, mes états d’âme de maman, passent bien après, je les ai complètement mise de côté. Evidemment que je voudrais profiter de mon fils jusqu’à ses 30 ans, comme un doudou dans mon lit, mais j’ai décidé de profiter lui à d’autres moments de la journée. Le résultat est ce que j’ai de plus fier, il adore dormir, seul, pas de terreur nocturne comme j’en ai eu. Pas de veilleuse, pas de mélodie, juste lui seul, dans son cocoonababy (jusqu’à ses 2 mois, la transition lit et cocoona n’a pas été un soucis), seul dans ses rêves ;.) On m’a dit que la veilleuse arrivait bien plus tard, elle arrivera quand elle arrivera.

Cela a facilité mes projets pour la suite : la réintégration au travail, le mode de garde. Il n’a pas été malade durant sa première année, il était intouchable. La rentrée en crèche a été un véritable changement, dès le premier jour il a chopé un rhume, suivi d’une gastro, re-rhume, bref, l’avantage pour lui, c’est que le sommeil apaisé lui a permis de se reposer un maximum, de reprendre des forces entre les maladies, ce qui favorise la guérison. Il se rétablit assez vite, quelques coups de sérum. Je ne suis pas fan de doliprane à chaque montée de fièvre, il est juste sous haute surveillance. Il lui arrive de se réveiller en toussant ou en éternuant mais il se rendort à chaque fois jusqu’au petit matin.

Le sommeil constitue une partie importante pour moi, car j’ai eu un traumatisme, mes nuits presque complètes, je les ai faites à partir de 6 ans, à la naissance de mon frère, quand il a dû prendre ma place du jour au lendemain. Aujourd’hui, je culpabilise en tant qu’enfant, c’est plus fort que moi, je me revois encore réveiller ma mère alors qu’elle était sur sa fin de grossesse. Elle m’explique que c’était son rôle de mère, je ne suis pas d’accord, être mère oui mais il y a des sacrifices qui sont inutiles selon moi, on peut gérer cela autrement, on voit le résultat aujourd’hui sur mon développement, je fais encore des terreurs nocturnes lorsque je suis seule, et c’est vraiment une honte de le dire. Au moins, je le reconnais, et pour rien au monde je ne recommencerais. Le cododo a développé chez moi un sentiment d’insécurité, ma mère était tout le temps là, je me réveillais la nuit, elle était à ma disposition.

Et pourtant, on n’arrête pas de me dire depuis les premiers jours de mon fils que le sommeil d’un enfant change, j’en suis bien consciente, je ne vais pas lui donner une fessée si un jour il ne veut pas aller dormir. Mais je prendrais le temps de discuter avec lui, de comprendre, je ne resterai pas dans mon coin à subir mon rôle de mère. Aujourd’hui, j’en profite à fond, tout le monde est en forme, que ce soit le papa, la maman, le fils. Parfois ça me fait sourire d’entendre des mamans en détresse car leur petit est tombé du lit des parents à 5h du mat durant le sommeil. Plusieurs fois même, j’espère qu’ils ont pris leur précaution. Il y a des parents qui le gère très bien, ma mère l’a bien géré point de vue sécurité puisque je n’ai quitté le lit à barreaux que très très tard (il était collé au lit de mes parents).

Bref, je ne suis pas contre le cododo, loin de moi d’être contre le choix des gens sur leur vie. J’ai eu un passé qui m’amène juste à prendre certaines décisions aujourd’hui.

Vendredi

A la crèche, il s’éclate toujours autant avec ses camarades, il adore chanter, danser, ils font un jeu dont le principe est de tirer au sort une peluche qui chante une chanson, bien sûr, il regarde ce qu’il y a dans le sac, et se met à rire mais ne comprend pas encore qu’il faut sortir une peluche.

A la maison, il aime danser mais on ne l’a pas encore vu à l’oeuvre au niveau du chant ^^

Toujours aussi gourmand, aujourd’hui c’était encore une nouveauté : des cookies avec des petits suisses (la new est le cookie).

Je le récupère toujours avec le sourire, une bonne mine, malgré qu’il soit encore un peu enrhumé.

Il s’amuse à tel point qu’il n’a pas envie de dormir à la crèche, il fait des siestes de 2h, pas plus. Du coup, c’est comme nous, à la maison c’est repos.

Je compte me prendre quelques jours avant d’attaquer la fin de l’année. On envisage donc de faire quelques petits moments restos à deux durant les jours ou kiki est à la crèche. Je n’en demande pas plus, mon rythme actuel me convient tellement bien qu’il n’y a rien de plus qui me manque.

En ce moment et depuis plusieurs semaines, c’est le « papaaa » hyper bien prononcé à longueur de journée ^^ Sniiif, ce n’est pas encore mon tour…

Transfert

J’ai fait le transfert de mes quelques articles de blog grossesse sur ce blog, histoire d’avoir en souvenir les premiers mois avec Kiki. ^^

Jeudi

Mardi, c’était un lâché de plusieurs dizaines de petites balles dans la crèche. Ils se sont amusés comme des fous. Kiki a eu le sourire toute la journée. Aujourd’hui, j’y ai encore eu droit : journée dégustation. Il a gouté pour la première fois au jus de poire, à quelques petites cuillères de miel, et des petites tartelettes sous forme de biscuits à la framboise. Il s’est régalé, cela confirme bien qu’il est très très gourmand comme ses parents ;).

Fille, garçon ? Garçon, fille ?

Le projet d’enfant est un tirage au sort quand au se*e du bébé. Je constate que nous sommes dans une tendance (je tire cette info d’un sondage auprès de mon entourage) de la préférence d’une fille plutôt qu’un garçon.

Au début de mon projet, autour de mes 30 ans, je souhaitais avoir une fille. Etant fille unique, je voulais connaitre l’effet d’avoir un autre membre féminin de mon propre sang à mes côtés. C’est encore le manque d’expérience qui parle, beaucoup sont comme ça ^^. Au fil du temps, le doute persiste quand à la fertilité, des fausses couches qui arrivent les unes après les autres. Je n’espérais qu’une chose, peu importe garçon, fille, fille, garçon, j’en voulais un qui soit en bonne santé et pouvant amené ma grossesse à terme.

Arrive l’écho qui détermine enfin si c’est un garçon ou une fille. L’annonce faite par le gynéco, je n’ai pas réagit, juste heureuse qu’il soit en bonne santé. A ce moment là, je ne me sentais pas encore tout à fait « mère ». Il m’a fallu plusieurs mois, quasiment à la naissance de mon fils pour le réaliser.

A peine sorti de mon ventre, notre rencontre a été inoubliable, le plus bel être au monde, et il l’est encore aujourd’hui. J’en conclu que je n’avais pas réellement de préférence, les antécédents de fausse couche et de désir d’enfant m’ont amené à réagir de cette façon. Il s’agit donc d’un mal pour un bien.

Si j’avais un souhait à faire, et dans mon idéal à l’image de la famille, ce serait d’avoir un 2ème garçon. Par ma vie, mon éducation, mon vécu, et tout un tas de chose, je souhaite un frère pour lui. Ma vie m’amène à croire que 2 frères s’entendent plus, partagent plus, qu’un frère et une soeur. Et quelque soit l’écart d’âge. J’ai attiré un certain nombre de foudre en faisant part de mon constat, évidemment « je m’entends bien avec mon frère, j’ai partagé des choses », oui, « mais cela aurait été plus intense si tu avais eu une soeur ».

La plupart des mamans que je connais ont désiré une fille pour partager tout un tas de chose : le shopping, la poupée, le coiffeur, la manucure, une grossesse… Chose qui me surprend car hormis le shopping, je n’ai rien partagé de tout cela avec ma mère. Je l’ai partagé avec mon mari (en parlant de la grossesse).

En tant que maman, je ne me sens pas dans la nécessité d’avoir une fille. Une de mes amies me disaient qu’il était vital pour elle d’avoir une fille, qu’elle aurait été malheureuse sans. Pour ma part, à 32 ans passé, j’ai une autre vision des choses, de la vie, des projets différents. Je souhaite éduquer mon fils, non pas dans le but de l’attacher à moi, mais de façon à ce qu’il soit indépendant, et lui donner le plus de moyen possible pour qu’il soit libre de choisir sa voie avec un bagage rempli au maximum et plusieurs voies ouvertes à lui. De mon côté, ma vie ne s’arrête pas à la vie de maman, j’ai encore d’autres projets de voyages et pleins de découvertes ^^

Je tiens à préciser pour terminer que si une fille se pointe parmi nous, je ferais en sorte que mes deux enfants soient solidaires entre eux, même si cela ne sera pas toujours facile, je le dis par rapport à ce que j’ai vécu dans ma grande famille.

Lala & Kiki

Pourquoi Lala & Kiki ? Quelques explications, en espérant ne pas attirer les foudres des fans hystériques des Little twin stars ;). Ce sont des personnages de Sanrio, qui a créé la plus connue d’entre eux, Hello kitty. J’ai connu les LTS durant toute mon enfance, je collectionnais entre autres de la papèterie, boite à tiroir, etc…. Ce sont des petites étoiles, je les adore car j’ai aussi pas mal d’accessoires sous forme d’étoiles : bijoux, vêtements, sacs, etc…

C’est aussi le nom que j’ai donné à mon blog grossesse numéro 1, que j’ai arrêté plus ou moins à la naissance de mon fils. Kiki me fait donc penser à mon fils, à tout cet univers de bleu pour les garçons.