J’ai commencé les piques aujourd’hui pour récolter le sang me permettant de mesurer la glycémie. RAS, c’est négatif.
La chaleur me fatigue beaucoup, il y a peu d’air qui circule. Autant avant je pouvais combler tout ça par une bonne pâtisserie ou une bonne boule de glace, mais là, ça en devient désagréable. Mais je tiens le coup. Fighting!
Je continue à construire mon nid, j’ai pu débarrasser un maximum la nouvelle chambre, il ne me reste plus qu’à en faire une chambre de bébé.
Je me suis faite gronder par le papa car il a vu que j’avais débarrassé sa chaine hifi, sa guitare, ses consoles de jeux, tout ce qu’il y avait de lourd sur des étagères. J’ai préféré le faire car l’attente m’aurait stressé encore plus. Il a beaucoup de travail, je l’ai rassuré en disant que cela allait très bien, j’ai l’habitude et je n’ai pas fait les choses comme une débutante. J’ai fait les choses dans le calme. Cela n’a pas empêché le fait d’avoir toujours le col fermé :p Bon j’avoue, j’ai eu des courbatures le lendemain. C’était la dernière chose de pénible à faire donc maintenant je suis sereine et soulagée. Ca m’arrive aussi de porter mon fils quand il le faut, sous les yeux des passants qui me regardent de travers mais je m’en fiche. La nature fait bien les choses, une maman reste une maman et son corps suit la transformation, quelque soit le gabarit.
La chaleur freine beaucoup les choses, je fais tout au ralenti.
Les week-ends, mes deux hommes disparaissent de la maison l’après-midi pour se promener et aller manger une glace. La chaleur, le poids de mon ventre ne me permettent pas vraiment de bouger longtemps, je suis vite essoufflée. Surtout qu’ils font beaucoup de marche, et le fait de trainer derrière eux ne leur faciliterait pas la tâche. De toute façon, je ne peux pas manger de glace. Je garde tous ces petits plaisirs pour l’anniversaire de mon fils adoré.
J’en profite donc pour m’allonger au calme quand ils ne sont pas là. Kiki fait la sieste en rentrant, ça me permet de prendre un petit gouter et préparer son repas.
Le soir avant de dormir, nous faisons un petit tour chez Mickey et son monde magique que Kiki adore.
J’ai hâte d’accoucher mais en même temps, j’ai peur du peu de temps qui me reste, j’aime malgré tout porter Kiki2 en moi, le sentir bouger, le caresser. C’est aussi magique. C’est quelque chose qui va beaucoup me rendre nostalgique quand il sera sorti.
J’espère que les températures vont baisser d’ici là, afin de profiter à fond des derniers moments.