Micro-crèche : 1er jour d’adaptation pour bébé

Aujourd’hui, ton grand frère n’est pas à la crèche. D’habitude, et ce depuis bébé, il va facilement à la sieste sans broncher. Sans raison particulière, il a fait une crise pour aller à la sieste, avant que je t’emmène à ton premier jour d’adaptation. J’avoue que j’étais perdue, peut être a t-il senti un changement qui va arriver (Maman au boulot bientôt, plus de jours en crèche pour lui), je ne sais pas… Ton papa est venu prendre le relais pendant sa pause pour garder ton grand frère.

Nous nous sommes donc rendu tous les deux à la crèche. Je te prends toujours en porte bébé, en plus il a beaucoup plu. Durant ce premier temps d’adaptation, il y a eu un gain de temps au niveau des présentations puisque tout le personnel te connait déjà. Tu étais très sage, nous avons discuté de toi, de ton rythme, de tes habitudes, tu n’as pas vraiment de rituel : tu n’as pas encore de doudou, la sucette tu ne l’as même pas connu ( :p ), tu t’endors seul, tu manges plutôt bien, … Maman a eu raison de dire à l’une de ses amies hier durant une longue conversation téléphonique « Ah, mais chez moi c’est militaire :p ». Nous avions rempli un questionnaire concernant tes horaires de repas. Tu n’es pas rythmé pour les siestes en journée, puisque tu t’endors comme tu veux, tu fais des micros siestes. Ce qui compte pour moi, c’est que tu fasses bien tes nuits.

Cela fait un moment que je ne suis pas venue à la crèche en plein après-midi. J’ai pu assister à quelques difficultés rencontrés par le personnel. Un jouet (assez risqué, pour ne pas dire dangereux) a été emmené de chez lui par un enfant de la crèche. Le personnel n’a pas pu communiquer aux parents que les jouets venant de leur domicile étaient interdits (comme le stipule le règlement). Le refus n’a pas été évoqué à l’accueil de l’enfant le matin pour éviter tout conflit car l’enfant ne voulant pas quitter ses parents. Même si c’était assez dramatique, cela m’a conforté dans l’idée que Kiki n’est pas le seul à être un peu triste de nous quitter le matin pour une longue journée en crèche. Plus il grandit, plus c’est difficile car il est beaucoup plus conscient et la séparation est difficile pour lui.

Bref, nous avions rendez-vous pour demain, le 2ème jour.

Arrivée à la maison, je constate que le papa a finalement sorti Kiki de son lit (ne voulant pas faire sa sieste). Il valait mieux car cela aurait été pire de laisser encore hurler de pleurs.

Après avoir posé bébé qui s’est endormi dans le parc, j’ai entamé une petite discussion avec Kiki, accompagné de son papa. Nous l’avions mis au lit, il pleurait encore mais je l’ai laissé. Au bout d’un certain temps, je ne l’entendais plus, il s’est endormi.

Le réveil 2h après cet incident n’a pas été dur, au contraire, c’est comme s’il ne s’était rien passé.